La journée de solidarité, créée en 2004 à la suite de la mortelle canicule de l’été 2003, a permis de collecter 23 milliards d’euros en 10 ans, selon la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).
Le montant de cette contribution solidarité autonomie (CSA) s’élève à 2,41 milliards d’euros en 2013 (en hausse de 0,8 % par rapport à 2012), et 2,46 milliards d’euros en 2014, selon les prévisions.
La CNSA redistribue cette recette au bénéfice des personnes âgées, pour 60 %, et des personnes handicapées (40 %). Sur les 23 milliards récoltés en 10 ans, 12 ont été investis dans les établissements médico-sociaux pour créer de nouvelles places et renforcer le personnel et 10 sont allés aux conseils généraux.
Personnes âgées et handicapées
En 2013, près de 1,5 milliard d’euros ont été alloués aux établissements et services médico-sociaux pour âgés et aux conseils généraux pour le financement de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Au profit des handicapés, près d’1 milliard d’euros ont été versés aux conseils généraux pour le financement de la prestation de compensation du handicap et des maisons départementales des personnes handicapées et aux structures d’accueil.
Concrètement, la CSA permet de recruter du personnel d’accompagnement, de financer des heures d’aide à domicile, des travaux de modernisation ou de reconstruction de structures adaptées, ou des maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer.
Cette journée – initialement le lundi de Pentecôte – est travaillée mais non payée et peut prendre la forme de la suppression d’un jour de congé ou de RTT. En contrepartie, les employeurs publics et privés versent à la CNSA une contribution de 0,3 % de la masse salariale.
Depuis le 1er avril 2013, les retraités participent à l’effort de solidarité à travers la contribution de solidarité pour l’autonomie.
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