Les chaînes de restaurants étiquetant le contenu nutritionnel de leurs menus offrent des plats contenant moins de sel (mois 45 %) et moins de gras (moins 60 %) que les établissements ne le faisant pas, montre une étude britannique.
Dans « PLoS ONE », Dolly Theis et Jean Adams, deux épidémiologistes de l'université de Cambridge, ont construit leur étude à partir des 100 chaînes de restaurants et de fast food à emporter les plus populaires au Royaume-Uni.
Un étiquetage obligatoire ou volontaire dans certains pays
Parmi eux, 42 fournissaient une information nutritionnelle en ligne sur leurs plats (par exemple Pizza Hut, Ben & Jerry's, Paul, etc.), dont 14 l'affichent de leur propre chef sur les menus (Mc Donald's, KFC, Domino's Pizza, Starbucks, Burger King, etc.).
L'étiquetage des menus est une mesure de santé publique mise en place dans certains pays depuis quelques années, qu'il soit obligatoire comme aux États-Unis depuis mai 2018 ou recommandé comme au Royaume-Uni en 2011. Il est attendu que la mesure améliore deux paramètres : le choix des consommateurs en mieux les informant mais aussi la qualité des aliments proposés par les marques.
Un effet favorable mais limité
Cette étude suggère que l'étiquetage obligatoire pourrait encourager les distributeurs à revoir la composition des plats servis de sorte d'être plus sains. Cela n'était pas néanmoins pas vérifié sur l'ensemble des paramètres nutritionnels. : l'apport calorique est inchangé et les enseignes avec et sans étiquetage distribuent des portions très larges et des menus déséquilibrés. « Des travaux supplémentaires sont nécessaires pour définir les stratégies les plus efficaces, efficientes et équitables pour améliorer le profil nutritionnel de la nourriture servie hors domicile », concluent les auteurs.
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