Une autre approche antivectorielle consiste à infecter les moustiques par la bactérie Wolbachia pipientis, ce qui confère une résistance à la dengue et à d'autres arboviroses. Des chercheurs ont évalué cette technique contre la dengue dans la province de Yogyakarta en Indonésie en comparant 12 territoires où elle était déployée et 12 autres où elle ne l'était pas. L'expérience est positive pour les zones avec moustiques infectés : dans les populations, il y a eu moins de cas de dengue symptomatique, dont moins ayant nécessité une hospitalisation.
A Utarini et al, NEJM, juin 2021. DOI:10.1056/NEJMoa2030243
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque