Depuis le 16 mars, l'orientation sexuelle n'est plus mentionnée dans le questionnaire préalable à un don du sang. Déjà en 2013, le futur ministre de la Santé, le Dr Olivier Véran, proposait dans un rapport la fin de l'exclusion du don du sang des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Il a fallu attendre juillet 2016 pour instaurer un ajournement de 12 mois après le dernier rapport sexuel pour les HSH, réduit à 4 mois en avril 2020, les études n'ayant pas montré de surrisque transfusionnel.
Le risque résiduel, c'est-à-dire le risque qu’un don soit potentiellement infecté par le VIH en l'absence de marqueurs biologiques de l’infection, a été divisé par 40 pour le VIH ces trois dernières décennies, passant de 1 pour 310 000 dons en 1990 à 1 pour 11 600 000 en 2018-2020.
Chikungunya : l’épidémie en baisse à La Réunion, nouvelle phase du plan Orsec à Mayotte
[VIDEO] Simulateur d’IRM, de la clinique à la recherche
Maladies infectieuses : les décisions mortifères des États-Unis
Une santé mondiale sans la première puissance est-elle possible ?