Un premier cas de patient infecté par le virus Ebola a été diagnostiqué aux États-Unis, à Dallas (Texas), a annoncé le 30 septembre le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC).
L’homme, qui a atterri sur le sol américain le 20 septembre, venait du Liberia où il avait rendu visite à sa famille. Il a ressenti les premiers symptômes le 24 septembre et a sollicité le corps médical d’un hôpital de Dallas, deux jours plus tard.
Il a été hospitalisé le 28 septembre, et placé en quarantaine. Deux tests, issus du CDC et d’un autre laboratoire, ont confirmé l’infection. Une équipe du CDC a été envoyée à Dallas pour mener des investigations.
Système de santé américain puissant
Les autorités ont cherché à rassurer la population au sujet du risque de transmission. Le patient n’était pas contagieux lors de son déplacement en avion car il ne présentait alors aucun symptôme. Le virus ne se transmet qu’au contact direct de fluides contaminés, en phase symptomatique ; non par voie aérienne. Le CDC ne recommande donc pas aux voyageurs ayant emprunté le même vol de se faire surveiller. En revanche, le directeur du CDC le Dr Tom Frieden a jugé possible que « des membres de l’entourage du malade contractent Ebola dans les prochaines semaines ». Ils seront étroitement surveillés, le temps de la période d’incubation (21 jours).
« Le virus peut être effrayant. Mais il y a une différence dans le monde entre les États-Unis et les parties d’Afrique où il se répand. Les États-Unis ont un système de santé puissant et des professionnels de santé qui empêcheront toute menace », a déclaré le directeur du CDC.
Le CDC rappelle que 5 cas importés de fièvre hémorragiques ont été contrôlés au cours de la dernière décennie. Le centre s’est préparé à ce genre de situation, en renforçant la surveillance et les capacités des laboratoires, en développant des recommandations et outils pour mener des investigations et prévenir toute épidémie, mais aussi en mobilisant le personnel des aéroports et en informant le grand public.
Fin de l’épidémie au Nigeria ?
Selon un modèle informatique des CDC, sans une mobilisation suffisante, le nombre de personnes infectées pourrait s’élever à 1,4 million fin janvier.
Lueur d’espoir, grâce à une réponse rapide et coordonnée, le CDC indique que la flambée d’Ebola au Nigeria semble se terminer ; si aucun nouveau cas est diagnostiqué d’ici le 12 octobre - le dernier cas remonte au 31 août - l’épidémie pourra être déclarée contenue dans ce pays.
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