La ministre de la Santé Marisol Touraine annonce l'activation de la plateforme téléphonique 08.00.06.66.66 ce 18 juillet, 10 heures (appel gratuit depuis un poste fixe en France, de 9 heures à 19 heures) destinée à prodiguer des conseils pour supporter la canicule, alors que Météo-France prévoit que 45 départements, d'abord du Centre et de l'Ouest, puis de l'Est, seront concernés par des fortes chaleurs ces prochains jours.
Les autorités rappellent les conseils simples à adapter, surtout par et pour les plus vulnérables (personnes âgées de plus de 65 ans, personnes handicapées ou malades à domicile, personnes dépendantes, femmes enceintes, parents de jeunes enfants…) : boire régulièrement de l'eau sans attendre d’avoir soif ; se rafraîchir et se mouiller le corps (au moins le visage et les avant-bras) plusieurs fois par jour. Manger en quantité suffisante ; ne pas boire d'alcool ; éviter de sortir aux heures les plus chaudes, rester plusieurs heures par jour dans un lieu frais ; éviter les efforts physiques. Maintenir son logement frais. Le ministère préconise aussi de maintenir un lien social, et de consulter le site de Météo-France.
Ne pas hésiter à joindre son médecin traitant
« Il ne faut pas hésiter à demander conseil à son médecin traitant, tout particulièrement en cas de problème de santé ou de traitement médicamenteux régulier (adaptation de doses par exemple) », insiste le ministère, en invitant les Français à prendre des nouvelles de personnes isolées, voire de les inciter à s'inscrire sur une liste dans chaque mairie, pour recevoir de l'aide de bénévoles.
Le niveau 1 de veille saisonnière du Plan national canicule (PNC) a été déclenché le 1er juin, comme chaque année, rappelle la direction générale de la santé.
Par ailleurs, l'Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) rappelle sur son site les règles de bon usage et de conservation des produits de santé en cas de vague de chaleur.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation