Selon Santé publique France, 4 750 décès tous âges confondus seraient attribuables à la grippe à ce stade de l'épidémie. En effet, l’excès de mortalité a été estimé à 9 %, soit environ 6 400 décès entre les semaines 49 (4 au 10 décembre 2017) et 02 (8 au 14 janvier 2018), 74 % de cet excès étant attribuable à la grippe. Ces décès concernent majoritairement (90 %) des personnes de 65 ans et plus. « Ces premières estimations sont en faveur d’un excès de mortalité inférieur à celui observé lors de la saison précédente », souligne SPF qui rappelle que, lors de l’épidémie 2016-2017, l’excès de mortalité toutes causes avait été estimé à 21 200 décès dont 14 400 étaient attribuables à la grippe. L’Occitanie (+ 17 %), l’Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte-d’Azur (+ 14 % chacune) sont les régions les plus touchées.
Virus de type B majoritaire
Santé publique France note par ailleurs une légère diminution des indicateurs de l’activité grippale (consultations et passages aux urgences pour grippe ou syndromes grippaux…) même si toutes les régions métropolitaines sont toujours en phase épidémique.
La part des virus de type B par rapport aux virus de type A continue à augmenter. En médecine hospitalière, elle est passée de 25 % en semaine 52 à 45 % en semaine 05. En médecine ambulatoire, la part des virus de type B était majoritaire (55 %) par rapport aux virus de type de A en semaine 05, alors qu’elle était de 30 % en semaine 52. En Europe, le virus circulant majoritaire est le type B (65 %).
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