Le géant pharmaceutique suisse Novartis suspend le lancement de nouveaux essais cliniques en Russie et cesse de recruter de nouveaux patients pour les essais déjà en cours, annonce-t-il ce 22 mars, précisant que les livraisons de médicaments, elles, se poursuivront dans le pays.
Le groupe suisse qui « condamne la guerre en Ukraine » arrête également ses campagnes de publicités et activités promotionnelles en Russie, et suspend tous ses investissements.
Poursuite des livraisons de médicaments
En revanche, Novartis, qui fabrique notamment des médicaments contre l'insuffisance cardiaque et des anticancéreux, s'engage à fournir ses traitements dans tous les pays où il est présent. Il a envoyé en Ukraine et dans les régions voisines où les gens ont trouvé refuge 600 000 boîtes d'antibiotiques, anti-douleurs, médicaments cardio-vasculaires mais aussi traitements en oncologie afin de maintenir l'accès au soin pour les patients qui en dépendent, précise-t-il dans le communiqué.
Novartis rappelle aussi avoir fait une donation de 3 millions de dollars (2,73 millions d'euros) au mouvement Croix-Rouge/Croissant-Rouge international, à Save the Children, et à International rescue committee, pour soutenir les réfugiés et déplacés, au sein de l'Ukraine et dans les pays limitrophes. « Nous continuons à soutenir nos employés et leurs familles en Ukraine, et ceux qui ont quitté le pays », précise le groupe.
Novartis n'est pas le seul ni le premier groupe à prendre de telles mesures : Pfizer a aussi arrêté le lancement de nouveaux essais en Russie et travaille avec la FDA et d'autres régulateurs pour déplacer les études en cours dans d'autres pays, Sanofi y suspend ses investissements et a donné 5 millions d'euros à la Croix-Rouge et au Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, tout comme Johnson and Johnson.
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