« La logistique suit plus ou moins. Les différents laboratoires se débrouillent seuls, sans grande coordination dans un contexte de tension sur les réactifs. Nous arrivons toujours à passer commande et à être livrés, mais il n’y a pas de fabricants en Europe! Nous sommes à la merci des marchés chinois et américains. Si les États-Unis décident de préempter tous les tests disponibles, nous serons en difficulté. Actuellement, la tension est surtout palpable sur le petit matériel, et en particulier les petits écouvillons. Nous avons commencé à fabriquer nous-mêmes des écouvillons maison que nous mettons dans un liquide fabriqué selon la formule de l’agence générale des équipements et produits de santé (AGEPS), dans des tubes à vis. »
Pr Jean-Michel Pawlotsky, chef du service de bactériologie et virologie à l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP) de Créteil
Chikungunya : l’épidémie en baisse à La Réunion, nouvelle phase du plan Orsec à Mayotte
[VIDEO] Simulateur d’IRM, de la clinique à la recherche
Une santé mondiale sans la première puissance est-elle possible ?
Maladies infectieuses : les décisions mortifères des États-Unis