L’accouchement a été long et difficile mais le nouveau président de l’UMP, extrait au forceps par une improbable « Cocoe », a fini par sortir des urnes. C’est un garçon !
Jean-François Copé est fils de chirurgien. Cela tombe bien, il va lui falloir du talent pour opérer et requinquer un parti fort affaibli par des mois de guerres intestines.
Quant au fond, l’investissement du député-maire de Meaux dans le champ sanitaire reste pour l’heure très épisodique et surtout, l’homme étant un animal de cette trempe-ci, on ne peut plus politique. Ces toutes dernières semaines, en particulier, le secrétaire général en campagne ne s’est risqué qu’à deux reprises sur ce terrain : pour apporter il y a dix jours son soutien aux médecins en colère et leur dire au passage tout le mal qu’il pensait de l’action de Marisol Touraine ; pour dénoncer les projets du gouvernement relatifs à une AME qu’il aimerait bien voir réservée aux cas d’urgence et aux enfants.
Plus loin dans le passé, on se souvient d’avoir sporadiquement entendu un Jean-François Copé très critique sur la loi HPST de la filloniste Roselyne Bachelot ou sur la réforme de la médecine du travail.
La santé, pourtant, Copé connaît. Il y a deux ans, il a initié et copiloté la première « convention Santé » de son parti. Les apparences peuvent être trompeuses…
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