Hachée menu comme chair à pâté. Tel est le sort de la loi de santé pour son deuxième passage devant les députés.
Trois fois repoussé après les attentats du 13 novembre, finalement entamé il y a deux jours, l’examen du texte porté par Marisol Touraine (et des 700 amendements qui y sont attachés), s’est affranchi, certes, d’une bruyante contestation – état d’urgence oblige – mais ne s’est pas pour autant déroulé comme un long fleuve tranquille.
Distillé au fil des séances de l’Assemblée – un petit peu le mardi soir, une pincée hier pour la Sainte-Catherine, et puis rebelote demain vendredi, l’après-midi et le soir –, le processus législatif a dû, au débotté, composer avec les contraintes d’un agenda parlementaire chamboulé, notamment par l’hommage national aux victimes du terrorisme.
Jusqu’au vote solennel, désormais programmé pour mardi prochain 1er décembre. Quant à l’adoption définitive du texte, tiers payant généralisé et paquet neutre compris, elle reste envisagée à la fin de l’année. Ce qui laisse peu de temps à ses opposants pour résoudre la quadrature du texte et contrer, privés du droit de manifester, la « rigidité institutionnelle » – ce sont leurs mots – de la ministre de la Santé.
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