« Le Quotidien » publie l'intégralité d'une lettre ouverte de l'association Jean-Louis Mégnien, fondée par trois PU-PH à la suite du suicide, en décembre 2015, du cardiologue du même nom de l'hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP).
Cette association de lutte contre la maltraitance et le harcèlement au sein de l’hôpital public a recueilli en 2016 près de 200 témoignages de médecins et soignants.
Cette tribune se veut une réponse aux propos tenus le 1er décembre par Michel Rosenblatt, ancien secrétaire général du SYNCASS-CFDT et relayés par l'APM.
« Il est légitime de vérifier si des contextes de travail comportent des abus, voire un harcèlement, a indiqué Michel Rosenblatt. Mais l’initiative et la responsabilité de cette mission reviennent aux acteurs locaux, aux autorités publiques et, parfois, au juge. En tout cas pas aux promoteurs d’une chasse aux directeurs, se voulant des procureurs, et cherchant à imposer, à partir de certaines situations douloureuses ou extrêmes, une clé de lecture bien éloignée de la réalité. Nous ne sommes pas dans un modèle par principe harcelant, lié à la fonction de direction ou de président de CME, car le "copilotage médico-administratif " n’est pas un pouvoir, mais une responsabilité lourde, assumée et contrôlée. »
Non, l’association Jean-Louis Mégnien n’a pas ouvert la chasse aux directeurs d’hôpitaux, rétorquent les médecins dans la lettre ouverte à retrouver ci-dessous.
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