2 200 personnes succombent à une intoxication éthylique par an aux États-Unis, soit une moyenne de six personnes par jour, selon le nouveau rapport intitulé « Vital Signs »du Centers for disease control and prevention (CDC). « Cette étude montre que les décès résultant de l’intoxication éthylique ne sont pas un problème qui touche seulement les jeunes », a expliqué le Dr Robert Brewer des CDC, le principal auteur du rapport. Trois décès sur quatre surviennent chez les adultes de 35 à 64 ans, dont 76 % sont des hommes, principalement les hommes blancs non hispaniques, souligne l’étude. Les décès par empoisonnement d’alcool diffèrent en fonction des états. Ansi le nombre le plus élevé de décès se situe en Alaska avec 46,5 décès par millions d’habitants et le plus faible en Alabama avec 5,3 décès par millions d’habitants. « Cette recherche met aussi en lumière l’importance d’une approche étendue pour réduire les beuveries », a ajouté le Dr Robert Brewer des CDC. En effet, aujourd’hui le « binge-drinking » : une consommation d’au moins cinq verres d’alcool pour les hommes et de quatre verres pour les femmes, dans un laps de temps court, provoque une alcoolémie rapide dans le sang de l’ordre de 0,8 g/l. Plus de 38 millions d’adultes américains se livrent à ces « binge-drinking » quatre fois par mois en moyenne, absorbant pour chacune de ces occasions huit verres d’alcool, selon les CDC.
Une cause de décès évitable
Le rapport soulève des problèmes pouvant être amélioré : aider les communautés à mesurer les « binge-drinking », élargir l’accès aux soins abordables et mettre en place de nouveaux plans d’assurance santé pour couvrir le dépistage, inviter le corps médical à dépister toutes les personnes effectuant le « binge-drinking » et les accompagner afin qu’ils diminuent leur consommation excessive d’alcool. « Les décès par empoisonnement d’alcool sont un rappel, déchirant, des dangers de la consommation excessive d’alcool, qui est une des principales causes de décès évitables aux États-Unis, a déclaré le Pr Ileana Arias, directrice adjointe des CDC, nous devons mettre en œuvre des programmes et des politiques visant à prévenir les beuveries et les nombreux préjudices sociaux et de santé qui sont liés à elle. »
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité