LES DÉPUTÉS ont adopté mardi le projet de loi de financement de la Sécurité social (PLFSS 2010).
Le texte a été adopté par 316 voix pour (UMP et Nouveau Centre) et 218 voix contre (PS et Gauche démocrate et républicaine) – il y avait 540 votants, et 534 suffrages exprimés.
Le groupe UMP a profité de l’exercice pour renouveler sa « confiance » à Roselyne Bachelot, jugeant en particulier que la ministre de la Santé avait été particulièrement malmenée, y compris dans l’hémicycle, sur le dossier de la grippe A.
L’opposition s’est, elle, déchaînée contre les options retenues pour piloter la Sécu l’année prochaine. La socialiste Marisol Touraine a ainsi dénoncé l’ « inconséquence » d’un gouvernement. « La crise vous sert d’alibi pour une remise en cause profonde de notre solidarité nationale », a-t-elle attaqué, concentrant une partie de ses reproches sur l’attentisme des pouvoirs public en matière d’offre et d’accès aux soins – Marisol Touraine a à ce sujet regretté que le gouvernement n’ait pas mis à profit le PLFSS pour « remettre à plat des modes de rémunération des médecins inflationnistes », pour s’attaquer aux dépassements d’honoraires ou encore lutter efficacement contre les déserts médicaux. Roland Muzeau (PCF) a pour sa part déploré « un PLFSS de tous les renoncements » et plaidé : « Les dépenses de santé ne sont pas un boulet mais une richesse ! ».
Le Nouveau Centre Jean-Luc Préel a quant à lui défendu une inconfortable position, se livrant à une longue attaque en règle de toutes les faiblesses du texte pour conclure : « Naïvement, nous croyons aux promesses, nous voterons ce PLFSS. »
Les sénateurs examineront le texte à leur tour la semaine prochaine, à partir de mardi.
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