L’Union cycliste internationale (UCI) a conclu avec la Fondation antidopage dans le cyclisme (CADF) et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) un accord de collaboration pour améliorer les contrôles antidopage lors du Tour de France 2014 qui débute ce samedi 5 juillet.
Plusieurs mesures ont ainsi été arrêtées afin de conférer au système de contrôle un maximum d’efficacité. Depuis le mois de mai, grâce aux données de localisation fournies par la CADF, l’AFLD a procédé à des contrôles sur les coureurs les plus susceptibles de participer à la « Grande Boucle », en s’appuyant si besoin sur les agences antidopage des pays limitrophes. Peu avant le départ, des contrôles sanguins seront effectués sur l’ensemble des participants.
Des échantillons conservés pour des analyses ultérieures
Pour les étapes se déroulant au Royaume-Uni, l’AFLD, la CADF et l’Agence britannique contre le dopage (UKAD) collaboreront en matière de logistique et d’échange d’informations. Pour les étapes en France, les coureurs qui devront faire l’objet de contrôles seront choisis conjointement par la CADF et l’AFLD compte tenu des informations dont elles disposent.
Les trois instances ont décidé de conserver une partie des échantillons prélevés pour permettre des analyses ultérieures bénéficiant des progrès en matière de techniques de détection.
« Le programme antidopage mis en place à travers cet accord contient tous les éléments nécessaires pour atteindre les objectifs de la lutte contre le dopage, à savoir la protection de la santé des coureurs et l’éthique dans ce sport », a souligné Francesca Rossi, directrice de la Fondation antidopage dans le cyclisme. Brian Cookson, président de l’UCI, s’est lui réjoui « que l’ensemble des acteurs de la lutte antidopage œuvrent de concert pour garantir la réputation du cyclisme à l’occasion d’un événement majeur ».
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque