« Si j’avais été favorable (à cette mesure), je l’aurais intégrée dans le projet de loi », a répondu le président de la République, interrogé par la presse sur l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de lesbiennes. Le projet de loi sur l’ouverture du mariage et de l’adoption aux homosexuels présenté en conseil des ministres il y a quelques semaines exclut en effet l’accès à la PMA. Le texte doit être discuté au Parlement à partir du 29 janvier 2013.
« À ce stade, j’ai considéré qu’il y avait le mariage et l’adoption. Si le Parlement - et je crois qu’il y aura des propositions d’amendements - décide d’aller dans le sens de la procréation médicalement assistée, le Parlement est souverain », a ajouté le chef de l’État. Par ces déclarations, le chef de l’État réaffirmait la position du gouvernement tout en ne fermant pas la porte à une mesure qui devrait faire l’objet d’un amendement du groupe des députés PS. La veille, Najat Vallaud-Belkacem, avait indiqué « que le gouvernement n’a pas l’intention de bloquer à tout prix cette mesure ».
François Hollande intervenait lors d’une conférence de presse commune conférence de presse commune avec le premier ministre néerlandais Mark Rutte à l’issue d’une rencontre où ils ont évoqué le sujet. Les Pays-Bas ont « déjà depuis plusieurs années, introduit le mariage pour tous, avec aujourd’hui une acceptation et une réussite saluées par tous », a indiqué le président français. Le mouvement pour le mariage homosexuel « est aujourd’hui irréversible en Europe », et « la France participe de ce mouvement », a-t-il poursuivi.
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