Depuis trente ans sévit aux USA, puis chez nous, le « politiquement correct », en particulier chez les politiques.
Donald Trump a fait voler en éclats ce ton compassé : « Si tu as du pouvoir, il suffit de prendre une femme par la chatte pour la baiser » ou, énervé par les questions d’une journaliste de Fox News : « On pouvait voir le sang lui sortir des yeux ou de son… où que ce soit… » Les Mexicains sont des « violeurs », ou à propos des vaccins « stop aux injections de masse, les petits enfants ne sont pas des chevaux… »
Le plus stupéfiant est l’enthousiasme de la moitié des Américains qui redécouvrent des propos qu’on croyait disparus ou réservés aux réunions privées entre « male chauvinists »…
Les États-Unis nous ont habitués : ce qui se passe chez eux survient chez nous avec un décalage de quelques années.
Gageons que ce langage va bientôt traverser l’Atlantique, comme toujours. Chassez le naturel…
Santé mentale : l’Europe s’engage à Paris à travers des politiques transversales
La cancérogénicité du glyphosate se confirme chez le rat
Implant Nexplanon : de nouvelles recos de l’ANSM en cas de migration
Santé sexuelle à l’ère du numérique : des opportunités à saisir