À Paris, les enseignants font grève

Publié le 24/01/2013
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Les écoles parisiennes étaient « massivement » en grève mardi contre le retour à la semaine de 4,5 jours à la rentrée 2013 annoncé par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, suite à la décision du gouvernement de renouer avec la semaine de 4,5 jours en septembre avec le mercredi matin (dérogations possibles pour la rentrée 2014 ou le samedi). La journée de classe des lundi, mardi, jeudi et vendredi sera raccourcie en moyenne de 45 minutes, afin d’étaler les 24 heures de classe hebdomadaires pour favoriser les apprentissages. Les enfants ne sortiront pas plus tôt, mais auront des activités périscolaires, culturelles ou sportives, organisées par les communes, avant ou après les cours de l’après-midi. La capitale suivra cette réforme dès la rentrée 2013, sans que l’on connaisse encore le projet périscolaire. C’est une des raisons pour lesquelles le principal syndicat du primaire notamment, le SNUipp-FSU Paris, a appelé à la grève. Mardi, 90 % des instituteurs étaient en grève, selon le SNUipp-FSU. Anne Hidalgo (PS), première adjointe au maire de Paris, a indiqué que la mairie de Paris allait « engager le dialogue ». « Je reste persuadée qu’on va pouvoir convaincre. Ce qui nous guide, c’est l’intérêt des enfants », a-t-elle souligné. De son côté, le Dr Corinne Vaillant, secrétaire générale du Syndicat national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU-UNSA Éducation), estime que la diminution de la longueur de la journée scolaire va « plutôt dans le bon sens ». Et précise : « Nous regardons cette réforme avec intérêt et encouragement et nous faisons confiance aux différents acteurs. Il y a un équilibre à trouver, sachant que tout le monde a des contraintes. Mais l’objectif, c’est la considération des besoins des enfants. »


Source : Le Quotidien du Médecin: 9212