Cette rentrée 2010 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Et l’on ne parle évidemment pas des remous et des « affaires » qui agitent le landerneau politique, mais bien de l’inquiétude et de l’effervescence qui étreignent le monde de la santé.
Il est évident que la campagne pour le scrutin des URPS n’arrange rien. Les oppositions et les controverses sont fortes entre les différents syndicats qui jouent évidemment gros dans cette affaire. Ceci explique sans doute cela. Mais il y a plus.
Les incertitudes sont grandes chez les médecins libéraux, et les médecins hospitaliers sont en plein doute. Le flou qui entoure les projets du gouvernement en matière de santé accentue ce climat de morosité. D’autant qu’aujourd’hui, la déception de nombreux acteurs du monde de la santé est à la hauteur des espoirs qu’avait suscitée l’élection, chez beaucoup d’entre eux, du président de la République.
Aujourd’hui les médecins, libéraux en particulier, ne s’y trompent pas : les multiples initiatives de Nicolas Sarkozy sont autant de signes lancés vers un électorat que le chef de l’État et l’UMP cherchent à reconquérir. Dans ce contexte, l’importance de la mission Hubert sur l’avenir de la médecine de proximité prend tout son sens. L’ancienne ministre ne ménage pas sa peine et va depuis plusieurs mois à la rencontre des médecins sur le terrain. L’espoir qu’elle a fait naître est grand chez beaucoup d’entre eux. D’où l’impatience que l’on devine dès que l’on aborde le sujet. Il ne faut pas rater ce rendez-vous.
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