LA 5E JOURNÉE mondiale de lutte contre le paludisme est centrée cette année sur le thème, « Maintenir les progrès, sauver des vies : investir dans la lutte contre le paludisme ». Cette journée a pour objectif de faire prendre conscience des efforts nécessaires pour lutter efficacement contre la maladie.
La moitié de la population mondiale était, en 2010, exposée au risque de paludisme, soit près de 3,3 milliards de personnes. Pour que la tendance positive de ces dernières années ne s’inverse pas, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à maintenir les efforts. Chaque année environ 216 millions de personnes contractent la maladie et 655 000 en meurent, les habitants des pays les plus pauvres étant les plus touchés. Cette journée de lutte, mise en place en 2007, a pour but de sensibiliser le public, de permettre aux pays les plus touchés d’échanger leurs expériences et à des nouveaux bailleurs de fonds de rejoindre le partenariat mondial contre le paludisme, mais aussi aux chercheurs d’attirer l’attention sur les progrès scientifiques.
En Afrique, les décès dus au paludisme ont été diminués d’un tiers au cours de la dernière décennie, alors qu’en dehors de l’Afrique, 35 des 53 pays affectés ont réduit les cas de 50 % au cours de la même période. Par ailleurs les taux de mortalité globaux ont baissé de 20 % dans les pays où l’accès aux interventions de contrôle du paludisme s’est amélioré de manière significative.
L’OMS lance également un appel pour, qu’en dépit de la crise économique actuelle, l’aide au développement se poursuive. En 2011, les fonds internationaux débloqués pour lutter contre cette maladie ont atteint 2 milliards de dollars. Cependant, le rapport 2011 de l’OMS sur le paludisme dans le monde, souligne qu’en l’absence de nouvelles sources de financement, les fonds devraient stagner ou diminuer d’ici à 2015.
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