Le président américain Donald Trump a subi une lourde défaite politique ce week-end. Vendredi dernier, faute de majorité au Congrès, il a été obligé de retirer in extremis son projet phare de réforme du système de santé – qui devait abroger et remplacer l'Obamacare.
Les 430 membres de la Chambre des représentants (193 démocrates et 237 républicains) devaient voter le texte vendredi en début de soirée. Mais plus d'une trentaine de républicains ont annoncé leur refus du nouveau projet de loi, et la totalité des démocrates y étaient opposés, ce qui n'assurait pas la majorité.
L'aile la plus droitière des ultra-conservateurs du « Freedom Caucus » a dénoncé un projet de démantèlement beaucoup trop timide. À l’inverse, les modérés ont fait l'analyse que la nouvelle loi risquait d'augmenter sensiblement le nombre d'Américains non assurés. Dans ce contexte, la dramatisation du président américain, qui s'est rendu personnellement au Congrès pour convaincre les républicains frondeurs de valider sa loi, s'est révélée vaine.
À la suite de ce revers, l'administration Trump a juré de s'attaquer sans attendre à d'autres grandes promesses de campagne, comme la sécurité, les infrastructures et surtout une profonde réforme fiscale. « Obamacare va exploser et nous nous rassemblerons tous et construirons ensemble une superbe loi de santé pour le peuple. Ne vous inquiétez pas ! », a écrit Donald Trump sur Twitter.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation