Un cas mortel de contamination de la fièvre hémorragique à virus de Marburg a été recensé en Ouganda. Un technicien de radiologie de l’hôpital de Kampala est décédé le 28 septembre, des suites de ses symptômes. « Jusqu’ici 80 personnes entrées en contact avec ce cas confirmé ont été identifiées et isolées préventivement et pour surveiller l’apparition de tout signe ou symptôme durant les 21 jours d’incubation », a indiqué le ministre de la santé ougandais dans un communiqué.
Le ministère assure que des dispositions ont été prises pour isoler tous cas suspects à l’hôpital de Mengo. Les personnels hospitaliers ont débuté des formations dès aujourd’hui dans les hôpitaux de Mengo et Mpigi.
Transmission par contact des fluides corporels
Comme Ebola, le virus de Marburg se transmet par contact de fluides corporels d’une personne contaminée. Il s’en suit une forte fièvre, diarrhée, vomissement et d’importantes hémorragies. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux de la létalité du virus varie de 25 à 80 % selon les épidémies. À ce jour, il n’existe aucun vaccin et traitement. « L’Ouganda a l’expérience et les moyens suffisants pour faire face à la menace sanitaire », a déclaré sur twitter le Premier ministre, le Dr Ruhakana Rugunda. En 2012, l’Ouganda a déjà été confronté à une première épidémie de virus à Marburg. Elle avait fait une dizaine de morts pour 20 cas confirmés.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité