« Comme on a pu le faire avec les perturbateurs endocriniens, il est désormais essentiel d’aboutir à un consensus politique autour des maladies environnementales émergentes et de leur nécessaire prise en charge », a déclaré Andre Cicolella, toxicologue et président du Réseau Environnement Santé (RES) en ouverture d’un colloque « boudé » un peu sans surprise par les institutions sanitaires invitées, hormis l’ANSES qui a envoyé un représentant. « Nous avons notamment invité le directeur de la Haute autorité de santé (HAS) qui nous a dit qu’il n’était pas disponible et qui a surtout eu la franchise de nous dire qu’il restait plutôt sceptique sur le fondement scientifique des maladies environnementales émergentes », confie André Cicolella. « L’enjeu aujourd’hui, c’est que la HAS comprenne qu’elle a un rôle majeur à jouer et il s’avère tout à fait anormal qu’elle ne dispose pas aujourd’hui d’un département santé-environnement », souligne le président du RES. Pour porter la cause de ces pathologies de l’ombre, quatre associations militantes (Collectif des électrosensibles de France, E3M, Non au mercure dentaire, SOS MCS) se sont réunies pour créer « l’Alliance des maladies environnementales émergentes ». Elles réclament en premier lieu que les « M2E » fassent l’objet d’un volet spécifique dans le cadre du troisième plan national santé environnement (PNSE) et la loi de Santé. Leur combat s’annonce long.
Une alliance associative pour porter la cau se des « M2E »
Publié le 13/11/2014
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9365
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