La France comptait, vendredi 3 juin, 51 cas confirmés d'infection au virus de la variole du singe, (monkeypox) selon les autorités sanitaires. Sur ce total, établi à 14h, 37 cas ont été rapportés en Île-de-France, 6 en Occitanie, 4 en Auvergne Rhône-Alpes, 2 en Normandie, 1 dans les Hauts-de-France et 1 en Centre-Val de Loire, selon les chiffres de Santé publique France (SPF).
Un nouveau bilan actualisé sera publié demain mardi. Le précédent faisait état de 33 cas confirmés mercredi.
Une hospitalisation, aucun décès en France
Santé publique France précise que sur les cas confirmés à la date du 2 juin - au nombre de 45 -, 43 ont fait l'objet d'une investigation (un a refusé cette investigation et un autre n'a pu être joint). « Tous les cas investigués sont des hommes, âgés entre 22 et 63 ans », indique SPF. « Deux sont immunodéprimés, un a été hospitalisé mais ne l’est plus à ce jour ; aucun n’est décédé. »
Parmi les cas étudiés, « 22 ont voyagé à l'étranger avant le début de leurs symptômes, dont certains dans plusieurs pays différents », ajoute SPF. Mais la plupart déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés.
La ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait indiqué la semaine dernière que les autorités ne s'attendaient pas à une « flambée » de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact.
Face aux cas de variole du singe, la Haute autorité de Santé a recommandé le 24 mai la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.
Risque modéré
Dimanche 5 juin, l'OMS avait répertorié 780 cas de variole du singe confirmés en laboratoire et signalés par 27 pays non endémiques. Un chiffre sans doute sous-estimé en raison d'informations épidémiologiques limitées, et « il est très probable que d'autres pays identifieront des cas et qu'il y aura une nouvelle propagation du virus », a ajouté l'OMS.
Peu d'hospitalisations ont été signalées, en dehors de l'isolement des patients. « Bien que le risque actuel pour la santé humaine et pour le grand public reste faible, le risque pour la santé publique pourrait devenir élevé si ce virus exploite l'opportunité de s'établir dans des pays non endémiques en tant qu'agent pathogène humain répandu », a déclaré l'agence onusienne dans une mise à jour de son appréciation de la maladie.
« L'OMS évalue le risque au niveau mondial comme modéré étant donné que c'est la première fois que de nombreux cas et grappes de cas de variole du singe sont signalés simultanément dans des pays non endémiques et endémiques », a-t-elle ajouté précisant qu'aucun décès n'a été signalé dans les pays non endémiques.
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