Accablés par les dettes, étranglés par les banques et le fisc, trente quatre petits patrons et artisans se sont données la mort depuis le début l’année. La plupart se sont pendus, d’autres ont préféré se tirer une balle en pleine tête. Fin mars, un artisan s’est même immolé par le feu à Bologne devant l’agence locale des impôts. Avant de se tuer le 6 février, un petit patron napolitain qui devait 11 000 euros au fisc, a rédigé ce mot : « la dignité vaut plus que la vie ».
Face à cette vague de suicides qui suscite un vif émoi parmi la population, les syndicats et des associations de PME demandent à Mario Monti de relancer la croissance. L’appel a été en partie entendu par l’ancien commissaire européen qui refuse toutefois de renoncer à l’austérité. Mercredi dernier, le Premier ministre italien a demandé à Bruxelles d’adopter de nouvelles règles de calcul des déficits ne comptabilisant pas les investissements publics d’avenir.
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