APAISE est une enquête transversale réalisée en France, ayant inclus des patients atteints de gonarthrose suivis par 808 médecins généralistes (MG) et 134 rhumatologues (RH). Par rapport aux consultants en rhumatologie, les patients vus par un MG avaient des gonalgies plus anciennes (7,9 ± 5,7 ans versus 6,8 ± 5,5 ans, p<0,01) et plus douloureuses (EVA de 49,8 ± 16,3 mm versus 46,2 ± 17,1 mm,, p<0,01). La proportion de patients souffrant de multiples localisations arthrosiques était également plus élevée parmi les consultants en médecine générale (71,2 versus 63,7%, p<0,0001). Les MG et RH prescrivaient un traitement médicamenteux chez respectivement 89 et 83,3% de leurs patients (p<0,0001). Selon le docteur Pascal Hilliquin,(Service de Rhumatologie, Centre Hospitalier Sud-Francilien, Corbeil-Essonne), la prescription d’AINS faiblement dosés, d’AINS par voie orale ou locaux était plus fréquente chez les généralistes, alors que celle des anti-arthrosiques d’action lente l’était moins. De même, les injections intra articulaires d’acide hyaluronique (AH) ou d’un dérivé cortisonique étaient plus fréquemment le fait des rhumatologues. Les conseils d’activité physique ou de perte de poids chez les obèses étaient plus souvent prodigués par les MG. Le Docteur Pascal RICHETTE CHU Lariboisière, Service de Rhumatologie, Paris a indiqué qu’il est maintenant bien démontré qu’une surcharge pondérale augmente significativement le risque de développer une gonarthrose. Ce surrisquel a été estimée à 15 % pour chaque augmentation d’une unité d’IMC et elle n’est pas uniquement liée à des contraintes mécaniques mais à un processus systémique. La prise en charge des douleurs arthrosiques fait appel en premier lieu appel au paracétamol. En cas d’inefficacité, il est recommandé de recourir aux Anti-inflammatoires (AINS) prescrits à la dose minimale efficace. Dans cette indication, et en dehors des poussées congestives, les AINS à faible dose ont l’avantage d’un bon rapport efficacité/tolérance. En cas de poussée congestive, il est possible de recourir à de plus fortes posologies.
Arthrose
APAISE éclaire sur les pratiques antalgiques
Publié le 22/01/2010
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Par rapport aux rhumatologues, les généralistes sont plus souvent prescripteurs d’anti-inflammatoires stéroïdiens à faible dose mais ils sont plus réticents à utiliser des traitements de fond anti-arthrosiques.

Crédit photo : PASIEKA/SPL/PHANIE
D’après une conférence de Wyeth Santé Familiale, une société du groupe Pfizer
Dr Muriel Gevrey
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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