Infections respiratoires, paludisme, diarrhées restent en tête des causes de décès chez les enfants de moins de 9 ans. Tel est, entre autres éléments, ce que révèle la dernière étude du Rapport mondial de morbi-mortalité publiée dans le « JAMA » et portant sur 188 pays. Selon elle, 7,7 millions d’enfants et d’adolescents sont morts en 2013 dans le monde, dont près de 85 % de moins de 5 ans. Principales causes de mortalité mises au jour dans cette tranche d’âge : les infections respiratoires, les complications liées à la prématurité, les encéphalopathies néonatales et autres traumatismes à la naissance, paludisme et diarrhées.
La période néonatale particulièrement critique
À l’échelle mondiale, le nombre des décès d’enfants de moins de 5 ans a pratiquement réduit de moitié, passant de 12,7 millions en 1990 à 6,3 millions en 2013. Les 28 premiers jours de vie, la « période néonatale », sont les plus critiques pour la survie de l’enfant. Selon l’OMS, en 2013, environ 44 % des décès d’enfants de moins de 5 ans se sont produits pendant cette période, alors qu’il n’y en avait que 37 % en 1990.
En 2013, un demi-million de décès ont, par ailleurs, concerné, les 5-9 ans. Ils sont essentiellement dus aux diarrhées, infections respiratoires, paludisme mais aussi aux accidents de la route et infections intestinales. Les accidents de la route représentent, du reste, la principale cause de mortalité chez les 10-19 ans. Suivi par le sida, les noyades, les automutilations et les infections intestinales. Un million de décès sont enregistrés dans cette catégorie d'âge.
La moitié des décès des enfants et adolescents imputables à la diarrhée, se concentre sur cinq pays : l’Éthiopie, l’Inde, le Nigeria, le Pakistan, la République démocratique du Congo.
L’anémie ferriprive qui affecte, quant à elle, 619 millions d’enfants et adolescents dans le monde, est la principale cause d’incapacité de cette tranche de la population. Pour l’heure, seulement un tiers des pays, selon l’OMS, ont atteint la cible des Objectifs du millénaire pour le développement qui visait à réduire de deux tiers la mortalité des enfants entre 1990 et 2015.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature