L ES syndicats des personnels des cliniques sont au comble de la colère après les dernières propositions salariales qui leur ont été annoncées par téléphone par les deux fédérations patronales.
La Fédération intersyndicale des établissements d'hospitalisation privée (FIEHP) reste sur ses positions initiales (2 % d'augmentation générale et plus pour certaines catégories, ce qui représente une augmentation moyenne totale de 3,5 %) et l'Union hospitalière privée (UHP) s'aligne sur elle, ce qui signifie, selon la CFDT, qu'elle révise à la baisse « les 3 % » d'augmentation générale qu'elle avait « annoncés en séance ».
A l'exception de la CFDT, qui envisage une grève pour la fin mai, les syndicats des cliniques (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC) appellent à une « grève dure générale » le 10 mai. « Les mesures préconisées (...) étant des mesures conventionnelles, tous les personnels qui actuellement sont au-dessus du conventionnel n'auraient aucune augmentation salariale », souligne leur tract commun, qui en déduit que « les employeurs vont s'approprier l'effort fait par l'Etat en direction des salariés » dans le protocole d'accord sur l'Objectif quantifié national (c'est-à-dire l'enveloppe financière attribuée aux cliniques). Les deux fédérations de cliniques ont approuvé ce protocole prévoyant notamment une enveloppe supplémentaire de 600 millions qui, aux yeux du gouvernement, est destinée à revaloriser les rémunérations de certaines catégories de personnels.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature