Dans le cadre de l'épidémie liée au coronavirus, le Haut Conseil de la santé Publique (HCSP) a émis des recommandations pour les personnes se rendant en Outre-mer où l'un des principaux problèmes est lié à l'offre de soins.
> Pour la Réunion, la Guadeloupe et la Martinique un examen médical et un test virologique de manière systématique au départ ou à l'arrivée est inutile.
> Pour La Guyane et Mayotte où la circulation virale est importante, les règles de restriction de déplacement doivent être appliquées. Pour les personnes autorisées à s'y rendre, un test virologique RT-PCR à la recherche de porteurs du virus est recommandé dans un délai maximum de 72 heures avant le départ. Et en cas de résultat positif de prévoir une consultation médicale.
Des efforts d'information et de sensibilisation
Par ailleurs, pour toutes ces destinations, le Haut Conseil insiste sur l'importance d'une information et d'une sensibilisation des voyageurs sur les risques liés à la propagation du virus dans ces territoires. Le HCSP recommande aussi d'adresser à chacun devant partir un auto-questionnaire avant le départ, comportant le message sur l'importance d'aller consulter en cas de symptôme évocateur d'une infection à coronavirus. Il conseille encore de renforcer auprès des professionnels de santé de premier recours (généralistes, pharmaciens, infirmiers) l'information sur l'importance d'un diagnostic précoce et l'orientation des patients suspects de Covid-19.
Situation très tendue à Mayotte et surtout en Guyane
D'après le dernier bulletin de la Direction générale de la santé du 23 juin, en Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte), on relève 192 hospitalisations, dont 32 en réanimation. Le dernier communiqué du 22 juin de l'ARS de Guyane indique que la situation demeure particulièrement tendue, avec 17 nouveaux cas confirmés (sans avoir encore les résultats de tous les tests de la veille) ; un total de 101 patients hospitalisés, dont 4 nouveaux patients ; et au total 14 sont en réanimation.
Bien entendu, le HCSP précise que ses recommandations pourraient être revues en cas de « modification défavorable de la situation épidémiologique et de risque de tensions du système de santé ».
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