Des chercheurs français identifient un aspect de la neurotransmission dépendant de la microglie, qui est une cellule immunitaire au niveau cérébral (5 % de l’ensemble des cellules cérébrales). Un mécanisme intervenant entre la microglie et les neurones a été décrypté : suite à une stimulation, la microglie produit de l’ATP, qui se fixe sur les astrocytes. Ils produisent du glutamate, qui se fixe sur les neurones, créant des décharges plus fréquemment. Ainsi, c’est via cette relation microglie-neurones-astrocytes que passent les informations. Dans toutes les situations pathologiques où les cellules microgliales sont activées, il est possible que cette voie intervienne, mais cela reste à vérifier. Les chercheurs soulignent qu’à cette étape du travail, il n’est pas possible d’en déduire un mécanisme général. Mais que cela leur ouvre des voies pour poursuivre les recherches dans les pathologies du système nerveux comme dans les maladies de l’humeur.
Travaux dirigés par Alain Bessis, directeur de recherche CNRS à l’Institut de biologie de l’école normale supérieure (ENS Paris/Inserm/CNRS). Publiés dans les PNAS, le 12 décembre 2011.
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