Ebola : cas de rechute chez une infirmière déclarée guérie, les autorités britanniques prennent des mesures

Publié le 14/10/2015

Crédit photo : AFP

L’infirmière britannique Pauline Cafferkey, contaminée puis déclarée guérie du virus Ebola en janvier avant d’être victime d’une rechute est dans un état « critique », a annoncé ce mercredi le Royal Free Hospital de Londres, où elle est hospitalisée. « Nous avons la tristesse d’annoncer que la santé de Pauline Cafferkey s’est détériorée et qu’elle se trouve maintenant dans un état critique », a déclaré l’établissement dans un communiqué. « Pauline est traitée pour Ebola dans une unité d’isolement », a précisé le Royal Free Hospital.

L’infirmière de 39 ans y avait été admise vendredi après avoir été transférée par avion militaire de l’hôpital Queen Elizabeth à Glasgow (Écosse) où elle était hospitalisée depuis mardi 6 octobre.

58 personnes sous surveillance

Face à un éventuel risque de propagation du virus, les autorités sanitaires britanniques ont décidé la mise sous surveillance de 58 personnes ayant été en contact avec l’infirmière. Selon L’AFP, 40 personnes se sont vu proposer une vaccination, dont 25 l’ont effectivement été.

Pauline Cafferkey, originaire du sud de l’Ecosse, avait été testée positive à Ebola fin décembre 2014, après être rentrée d’une mission en Sierra Leone où elle travaillait pour l’ONG Save the Children au centre médical britannique de Kerry Town. Elle n’avait pu recevoir le médicament expérimental ZMapp et avait accepté de recevoir un traitement antiviral expérimental et du plasma sanguin prélevé sur une personne ayant survécu au virus Ebola. Elle avait été déclarée « complètement rétablie » le 24 janvier 2015 après avoir passé près d’un mois dans l’unité d’isolement du Royal Free Hospital.

Saluée pour son courage, elle a reçu un prix à la cérémonie des « Pride of Britain Awards » (les fiertés de la Grande-Bretagne) et avait ensuite été reçue à Downing Street par le Premier ministre David Cameron et son épouse Samantha.

Dr Lydia Archimède

Source : lequotidiendumedecin.fr