L' INTERSYNDICALE nationale autonome des résidents (ISNAR, majoritaire parmi les étudiants du troisième cycle de médecine générale) est sortie satisfaite de la réunion récemment organisée par les pouvoirs publics pour définir le contenu du nouveau troisième cycle de médecine générale dont la durée va être portée de cinq à six semestres.
Ce syndicat approuve notamment certaines des grandes orientations arrêtées lors de cette réunion : un « tronc commun de deux ans » (au cours duquel tous les futurs généralistes devront effectuer des stages dans les services d'urgence, en médecine polyvalente, dans les pôles mère-enfant et un stage chez le praticien) complété par un stage hospitalier de six mois, laissé au libre choix du résident, et par un stage de six mois « en secteur ambulatoire strict ». L'ISNAR approuve également la création de postes de tuteurs qui devront suivre le futur généraliste tout au long du troisième cycle afin de « le conseiller, l'orienter et l'accompagner ». Ce syndicat se félicite également de ce que la présence d'un généraliste-enseignant à la présidence des départements de médecine générale des facultés soit désormais admise par tous.
Les résidents de l'ISNAR souhaitent que l'arrêté définissant le contenu du troisième cycle réformé - qui doit être mis en place à partir de la rentrée prochaine - soit rapidement publié. Ils soulignent cependant qu'un certain nombre de problèmes restent à résoudre, concernant notamment le statut et la formation des tuteurs, l'organisation du sixième semestre « strictement ambulatoire » dont il convient de préciser les objectifs. L'ISNAR estime que la montée en charge de la réforme doit être progressive et qu'on doit laisser la possibilité de mener des expériences locales.
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