Selon les données recueillies dans les services d’urgence, rapportées par l’Institut de veille sanitaire (InVS), la bronchiolite est en forte progression en France chez les nourrissons. En Île-de-France et dans le nord du pays, l’épidémie est précoce, avec 4 semaines d’avance par rapport aux deux dernières saisons. En Île-de-France, par exemple, on a relevé de la semaine 41 à la semaine 42 (17-23 octobre) une hausse de 45 % des passages aux urgences pour bronchiolite des moins de 2 ans, ce diagnostic touchant 13 % des consultants de cet âge. Le nombre de demandes de kinésithérapeute au Réseau bronchiolite ARB Île-de-France a de même progressé, de 61 %.
La bronchiolite a touché en majorité des garçons (64 % des nourrissons passés aux urgences pour ce motif depuis le 1er septembre) et 43 % des petits malades avaient moins de 6 mois.
Dans plus de 7 cas sur 10, selon une synthèse de l’InVS, la bronchiolite de l’enfant est due au virus respiratoire syncytial (sinon à un virus para-influenza ou à un adénovirus). Elle relève dans 95 % des cas d’une prise en charge en ville et il est rappelé aux parents qu’ils doivent en priorité, lorsque cela est possible, consulter un médecin de ville.
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