L E Conseil de l'Europe invite ses Etats membres à se doter d'une « autorité de garantie » destinée à accompagner les progrès de la recherche sur le génome et à s'assurer de la conformité de ces recherches avec les principes éthiques internationaux.
Par la voix du sénateur et cardiologue italien Valentino Martelli, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a proposé la création de cette autorité dans chaque pays, ainsi que la mise en place d'un organe permanent, au sein du Conseil de l'Europe, pour évaluer les conséquences des recherches sur le génome sur les plans éthique, sanitaire et juridique. Cet organisme européen serait chargé d'informer le public sur les perspectives offertes par les progrès de la génétique.
A côté des problèmes bioéthiques engendrés par la génétique, ces autorités de garantie, nationales et européenne, devraient, selon le Dr Martelli, « faciliter l'intégration des techniques issues de la génétique dans les pratiques médicales et la politique de santé », et étudier l'impact de la génétique sur des phénomènes en apparence éloignés de la santé, comme les facteurs ethniques et socio-économiques. Enfin, ces autorités devraient, selon le Conseil de l'Europe, se consacrer à la gestion et à la prévention des risques pouvant résulter de la détention d'« armes génétiques » par des pays « hostiles » ou des organisations terroristes. Ce risque a été soulevé récemment par plusieurs conseillers scientifiques et militaires américains.
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