RAY CHARLES aurait eu 80 ans cet automne. « The Genius » pour les uns ou plus simplement « Brother Ray » pour sa communauté, le pianiste/chanteur/compositeur/arrangeur, nourri aux sources du blues et du gospel, a laissé une empreinte indélébile dans la musique dans sa globalité. « Ray Charles », la nouvelle production de BD Jazz (Harmonia Mundi), dessinée de façon très colorée et lumineuse par José Correa, revient sur ses débuts avec un premier CD composé de sessions studios (1953-1959), et le second de concerts live, enregistrés entre 1958 et 1961. Un florilège rassemblant quelques tubes essentiels et montrant sa propre évolution à travers la période la plus riche et la plus prolifique de sa longue carrière, marquée par une étroite collaboration avec des jazzmen de renom.
Dans la même collection, « Bye Bye Blackbird » se veut à la fois un roman noir, dont le principal personnage est New York, et un retour sur deux décennies magiques et devenues mythiques pour le jazz moderne, les années 1950-1960. La noirceur du roman est le travail de Marc Villard (scénariste) et Joe G. Pinell (dessins). Quant au choix de la musique qui compose cette compilation, il fait appel à des créateurs de l’époque – Charles Mingus, Miles Davis, John Coltrane, Duke Ellington, Gerry Mulligan, Ornette Coleman, Art Blakey, Chet Baker, Bud Powell, Art Pepper, Dave Brubeck, Horace Silver ou le regretté Buddy Colette (saxe-ténor et flûte), héros de la West Coast, disparu récemment à l’âge de 89 ans – qui sont devenus, pour certains, des monuments du jazz.
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