Il y a quatre ans, l'OMS passait à la vitesse supérieure en matière de lutte contre les maladies non transmissibles, première cause de décès sur la planète avec, chaque année, 40 millions de morts.
L'objectif était de réduire d'un tiers, sur la période 2015-2030, le taux de mortalité prématurée due aux maladies cardiovasculaires, aux cancers, aux maladies respiratoires et au diabète. 19 mesures étaient listées qui permettraient d'estimer, dans chaque pays, la réalité et l'efficacité des politiques menées contre le tabac, la surconsommation de sel, ou bien en faveur de l'allaitement maternel…
Le premier rapport d'évaluation de cette opération distingue, dans le détail, les nations vertueuses de celles qui ne le sont pas : le Costa Rica et l'Iran sont ainsi les deux pays les plus investis dans la lutte contre les maladies non transmissibles, tous deux ayant appliqué 15 des 19 mesures promues par l'OMS. À l'autre but du spectre, six pays n'ont suivi aucune des recommandations édictées : l'Angola, la Guinée Équatoriale, la Guinée-Bissau, le Soudan du Sud, Sao Tomé et la Micronésie.
À l'échelle planétaire, l'OMS n'est guère optimiste. « Sur la base du rythme actuel de diminution de la mortalité prématurée due aux 4 principales maladies non transmissibles, le monde, euphémise son bilan d'étape, ne sera pas en mesure d'atteindre la cible. »
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