Chez une femme primipare, programmer l’accouchement n’est bon ni pour la mère ni pour l’enfant. Ce qu’annoncent des médecins américains (Rochester) après avoir suivi 485 femmes au cours de leur première grossesse. Ils en déduisent qu’il faut savoir renoncer à la tentation de cette commodité chez ces femmes enceintes.
L’induction programmée conduit à 34 % de césariennes, contre 20 % chez des parturientes témoins. De même les saignements sont majorés (y compris ceux dus à une césarienne) et les hospitalisations sont prolongées. Quant aux nouveau-nés, ils requièrent plus souvent de l’oxygène à la naissance. Il est également fait plus souvent appel aux équipes de soins intensifs néonatals.
En revanche, lors des naissances suivantes, il ne semble pas y avoir d’inconvénients à déclencher l’accouchement à une date choisie.
« Journal of Reproductive Medicine », février 2011.
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