" C'est presque toujours au sortir des bals où elles ont passé une grande partie de la nuit que les jeunes filles contractent, sous l'influence des températures les plus opposées, des maux qui abreuvent leur vie d'amertume. Combien de jeunes personnes n'ont-elles pas puisé au sortir de ces brillantes réunions, d'où la mode, comme la boîte de Pandore, laisse exhaler des calamités de toute espèce, et ces affections nerveuses qui sont, ainsi que le dit Boehraave, le fléau de l'humanité et de la médecine, et ces fleurs blanches contre nature qui tarissent la source de la fécondité, et ces affections cutanées qui cachent sous de hideuses éruptions les traits les plus doux et les plus aimables.
Heureuse la jeune personne qui n'en ramène pas le germe de la mort, et n'y puise, au printemps de la vie, le principe de cette maladie terrible qui décompose le corps en détail, après avoir établi son siège sur l'organe si délicat de la respiration ! "
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