Fermé en 2009, le centre d’interruption volontaire de grossesse de l’hôpital Tenon (Paris XXe) vient de rouvrir ses portes. Il comprend deux espaces de consultation et un espace dédié à l’accompagnement des patientes souhaitant recourir à une IVG médicamenteuse, et offre un accès à l’unité de chirurgie ambulatoire pour les IVG chirurgicales. Les IVG médicamenteuses sont assurées par deux médecins et les IVG chirurgicales par des chirurgiens volontaires du service de gynécologie-obstétrique. Il est prévu de pouvoir procéder à 500 IVG par an, dont 300 médicamenteuses.
La fermeture du centre, à la fin de 2009, avait suscité la colère et la mobilisation du personnel hospitalier, d’élus et d’associations telles que le Planning familial, la CADAC (Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception) et l’ANCIC (Association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception). En janvier dernier, un accord de principe avait été obtenu de l’AP-HP pour la réouverture.
Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, et Fatima Lalem, adjointe chargée de l’égalité femmes-hommes, se réjouissent de cette réouverture mais souhaitent « rappeler que l’offre publique de service en matière d’avortement sur l’espace parisien reste largement déficitaire et qu’elle risque, en outre, de subir de nouvelles fragilisations, notamment à l’issue du transfert programmé du centre IVG de l’hôpital Saint-Antoine vers l’hôpital Trousseau sans transfert des moyens nécessaires au bon déroulement de cette pratique ».
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