Le chariot d’activités flash Korian pour les personnes âgées

Les troubles du comportement sont très fréquents dans la maladie d’Alzheimer ou les pathologies apparentées. Pour chacun de ses résidents, Korian déploie un projet personnalisé qui combine les traitements médicamenteux, les activités domestiques et sociales et l’animation loisir.

En complément de ce dispositif, Korian a cherché à développer une alternative aux médicaments visant à répondre en urgence aux troubles de l’humeur et du comportement et aux besoins cognitifs et fonctionnels des résidents. C’est ainsi qu’a été créé « un chariot d’activités flash ». L’objectif : dévier l’attention fixée sur un stimulus négatif, source d’angoisse, de stress ou d’anxiété par une stimulation récréative et plaisante permettant de lever des troubles du comportement, dès que la cause n’est pas somatique bien sûr ( douleur, fièvre…). Cette approche a déjà été validée par de nombreuses études scientifiques. « Ce chariot est semblable aux chariots d’urgence des hôpitaux, positionné dans le couloir, toujours disponible et comprenant 11 activités flash pour répondre aux urgences (agitation, comportements d’errance, agressivité, opposition violente, idées délirantes…). Il permet une prise en charge rapide des troubles du comportement aigus », a souligné le Dr Didier Armaingaud, directeur Éthique, médical et qualité Korian France).

Un module de formation

Les chariots sont déployés dans 40 EPHAD Korian. La mise en place comprend un module de formation pour les équipes encadrantes et soignantes, des grilles d’observation, un mémo sur la définition des troubles du comportement, la check-list des causes somatiques potentielles ainsi qu’un protocole d’utilisation. Les activités proposées sont variées afin de pouvoir tenir compte des goûts de chacun : photographies, magazines, massage, pâte à modeler, feutres, musique, balles de mousse, poupée d’empathie… « Au-delà de l’expérimentation terrain, une étude est réalisée afin d’évaluer l’impact de ce chariot et de son utilisation dans la vraie vie », a expliqué le Dr Philippe Denormandie, directeur de l’Institut du Bien Vieillir Korian et directeur général adjoint Korian. Cette étude observationnelle sur six mois est menée en collaboration avec le Centre de recherche clinique « vieillissement-cerveau-fragilité » de l’hôpital des Charpennes (69) et va inclure 29 EHPAD.