I NTERPELLE par le ministre de la Recherche, Roger-Gérard Schwartzenberg, au sujet du petit nombre d'émissions scientifiques, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a relevé qu'il appartenait au gouvernement de fixer le cahier des charges des chaînes publiques.
Le président du CSA, Dominique Baudis, a rappelé au ministre de la Recherche que « l'élaboration des cahiers des missions et des charges des chaînes publiques relève de la compétence du gouvernement et non de l'instance de régulation chargée d'en contrôler le bon respect ». Les cahiers des charges sont « assez peu précis et seule, en l'état actuel, la réelle volonté des chaînes peut être à l'origine d'une programmation plus importante d'émissions traitant des sciences », a-t-il ajouté.
Le ministre de la Recherche citait un sondage SOFRES de novembre 2000 selon lequel 63 % des Français s'estiment insuffisamment informés des découvertes scientifiques. Mais le CSA souligne « qu'en dépit d'un volume horaire en progression, les faibles taux d'audience obtenus par les émissions scientifiques constituent de fait un obstacle à leur développement ». Il note sur ce point une « divergence entre les intentions exprimées par les téléspectateurs et leur comportement réel ».
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