Ils sont trois responsables, parmi d’autres, des rhinopharyngites de l’enfant, ce sont les rhinovirus A, B et C. Ce dernier, de découverte récente (5 ans), cause 50 % des infections à rhinovirus. Il posait jusqu’à présent un problème majeur aux chercheurs : l’impossibilité de le cultiver.
C’est maintenant chose faite grâce à une équipe américaine du Wisconsin, celle de James Gern. L’idée des chercheurs a été de tenter une culture virale sur son milieu naturel d’infection, l’épithélium sinusien, recueilli lors d’interventions. L’équipe a pu ainsi identifier deux souches de rhinovirus C, qu’elle a séquencées et a copiées dans un vecteur plasmidique.
La réplication du virus a lieu uniquement dans certaines cellules de l’épithélium nasal. Il ne se lie pas aux mêmes récepteurs que les rhinovirus A et B et le sien reste à découvrir.
Cette étape de la recherche pourrait ouvrir la porte à de nouvelles thérapeutiques. En effet, les traitements actuels des types A et B ne se montrent guère efficaces sur le rhinovirus C, responsable de 50 à 80 % des crises d’asthme de l’enfant et d’infections compliquant la mucoviscidose ou la BPCO.
« Nature Medicine », 11 avril 2011.
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