Il y a contre l'auto ceux qu'elle a tués. Et ceux qu'elle a sauvés, pourquoi n'en parlerait-on pas ? On nous conte ce cas ; c'est dans une petite ville, une femme se plaint de douleurs. C'est une crise foudroyante d'appendicite. Le praticien est loin : une auto le rejoint ; le médecin requiert le concours d'un chirurgien qu'une auto ramène. L'opération est pratiquée : elle réussit. " Sans l'auto, dit-on au mari, votre femme était perdue... ".
Dans un rayon de 80 kilomètres, en ce même endroit, grâce à son auto, un chirurgien avait pu, du lundi matin au mardi soir, pratiquer sept opérations. Comment eût-il accompli ce tour de force avec le train, qui, du reste, ne desservait que quatre pays sur sept ? Il y a trop de gens tués par l'auto : mais soyons équitables et parlons aussi quelquefois de ceux, surtout dans les campagnes, qui sont sauvés par elle.
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