Imagerie TEP à Toulouse

Les experts mondiaux échangent leurs bonnes pratiques

Publié le 16/04/2015
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" Nous traitons déjà entre 18 et 25 patients par jour », affirme le Pr Frédéric Courbon

" Nous traitons déjà entre 18 et 25 patients par jour », affirme le Pr Frédéric Courbon
Crédit photo : L. Mazoyer-IUCT Oncopole

L’Institut Universitaire du cancer de Toulouse-Oncopole (IUCT-O) a accueilli les 1er et 2 avril derniers les meilleurs experts mondiaux en imagerie nucléaire. Un événement organisé en partenariat avec GE healthcare qui a installé en juillet dernier la discovery IQ : dernière génération des TEP CT, dans l’établissement Toulousain.

« Cette machine de dernière génération nous permet de diviser par deux le temps moyen d’un examen et également la dose injectée aux patients », décrit le Pr Frédéric Courbon, directeur du département d’imagerie de l’IUCT-Oncopole. Grâce à ces interventions de plus courte durée, l’accessibilité à la machine est aussi améliorée. « Nous traitons déjà actuellement entre 18 et 25 patients par jour et atteindrons bientôt notre objectif de 30 patients/jour, contre 10 à 11 auparavant », explique le Pr Courbon.

Ces deux journées de symposium à Toulouse ont été l’occasion non seulement d’échanger les bonnes pratiques et de faire le point sur les avancées cliniques de l’imagerie TEP ; mais aussi de mettre en place des programmes collaboratifs et des protocoles d’utilisation clinique. « L’idée étant d’arriver à une reproductibilité des mesures entre les différents centres qui utilisent cette machine. Nous allons pour cela mettre en place un réseau international de praticiens baptisé Q. community avec les équipes des hôpitaux de Monza (Italie) Barcelone (Espagne) et Houston (États-Unis) qui utilisent la même machine », détaille le Pr Courbon. À Toulouse, les premiers tests pourraient avoir lieu dès ce mois d’avril et les premières comparaisons avec les centres partenaires sont prévues au cours des six prochains mois.

L’enjeu de ce protocole, est considérable en matière de recherche. « Si nous sommes capables de montrer que nous pouvons structurer des plateformes reproductibles sur différents centres, nous pourrons demain faire des offres méthodologiques crédibles aux big pharma pour évaluer de nouveaux traitements », conclut le Pr Courbon.

De notre correspondante Béatrice Girard

Source : Le Quotidien du Médecin: 9404