Rémunération sur objectifs de santé publique

Les jeunes généralistes s’estiment toujours lésés

Publié le 18/11/2013
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Le premier versement de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP ou P4P) qui est intervenu au printemps dernier n’a guère profité aux jeunes médecins. Une enquête réalisée en mai par le Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (REAGJIR) avait montré de grandes disparités dans les montants perçus par les praticiens récemment installés (et parfois des inégalités de traitement selon les caisses). La Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) s’était engagée à étudier individuellement leurs dossiers. Un versement complémentaire devait, le cas échéant, avoir lieu en septembre 2013 après de nouveaux calculs. Or, il n’en a encore rien été, s’offusque REAGJIR. « Les délégués de l’assurance-maladie contactés par les nouveaux installés concernés sont dans l’incapacité de dire quand, ou même si ce complément de rémunération sera réellement versé ». Le syndicat demande à la CNAM de tenir ses engagements afin de contribuer à faciliter le début de carrière des jeunes médecins.

Seule éclaircie timide : l’avenant 11 récemment négocié a prévu le versement du forfait médecin traitant (FMT) pour les jeunes médecins nouveaux installés dès la première année d’exercice libéral (et non plus au bout d’un an), ce qui constituera un petit coup de pouce à l’installation.

 CH.G

Source : Le Quotidien du Médecin: 9281