Déremboursement La pilule risque d’être dure à avaler pour de nombreuses femmes ! La semaine dernière, la Ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé le déremboursement des pilules contraceptives de 3e génération. Cette décision, qui sera effective dans un an, se fonde sur l’avis de la commission de transparence de la HAS qui a estimé insuffisant le service médical rendu (SMR) de ces pilules. La HAS « reproche » à ces pilules un risque thromboembolique, certes faible (3 à 4 cas pour 10 000 utilisatrices), mais 2 fois plus élevé que sous pilules de 2e génération et une tolérance finalement décevante, les nouveaux progestatifs (désogestrel gestodène ou norgestimate) ne semblant pas moins pourvoyeurs d’effets indésirables (acné, prise de poids, etc..) que leur aînés.
Désormais il semble donc « préférable d’utiliser des pilules de seconde génération », résume le Pr Gilles Bouvenot. Pour autant « pas d’inquiétude excessive » insiste le président de la commission de la transparence de la HAS, pour qui « il n’y a pas lieu d’arrêter brutalement ces pilules ». Le ministère va dans le même sens puisque le déremboursement ne prendra effet qu’au 30 septembre 2013.
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