Prime de fonctions et de résultats

Les syndicats de directeurs mitigés

Publié le 20/05/2011

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Le 19 avril dernier s’est tenue la dernière réunion technique sur la prime de fonctions et de résultats (PFR), qui n’a pas convaincu les syndicats de directeurs d’hôpital, sans pour autant les décevoir. Pour le Syndicat des managers publics de santé (SMPS), « le compte n’y est pas ». Selon le SMPS, le dispositif proposé valorise trop les emplois fonctionnels, en augmentant leur nombre et leurs primes. En revanche, ce dispositif dessert, selon le SMPS, les chefs d’établissement exerçant une direction commune ou gérant des établissements difficiles, en minorant leur prime actuelle. Le SMPS relève d’autres écueils : pas d’incitation au regroupement, peu de progressivité, peu de reconnaissance des responsabilités. Par ailleurs, la nouvelle notion de GrAF (grade à emploi fonctionnel) suscite l’interrogation du SMPS, tant les contours de ce nouveau grade paraissent flous. Le Syncass-CFDT paraît plus satisfait de cette dernière journée de négociation. Ainsi la DGOS a indiqué vouloir adapter certaines spécificités de la fonction publique hospitalière à la PFR, sans préciser exactement de quelles spécificités il s’agit. En ce qui concerne les cotations « fonction », le Syncass-CFDT retrouve dans les propositions de la DGOS une bonne part de ses propositions : « Le ministère prévoit une typologie avec un nombre limité de paliers à cotation, à moduler selon les responsabilités. » Cependant, tout comme le SMPS, le Syncass-CFDT relève que les « directions communes » perdent au change. Tout comme le SMPS, il demande des précisions sur le GrAF, qui – semble-t-il – ne s’dresserait qu’à une population extrêmement limitée (10 % de la hors classe), pour des missions particulières. Et demande pour le coup une nouvelle réunion avec la DGOS.