L ES Etats-Unis ont promis de rester « flexibles » en matière de distribution, dans les pays en développement, de médicaments contre le SIDA, tout en réaffirmant qu'il fallait protéger la propriété intellectuelle.
Dans un communiqué, le secrétaire américain au Commerce, Robert Zoellick, a déclaré que les Américains « ne considéraient pas de changement dans leur flexibilité d'approche des questions de propriété intellectuelle sur les médicaments ». Selon lui, les pays luttant contre le SIDA, notamment en Afrique subsaharienne, devraient être capables de fournir des médicaments anti-SIDA à moindre coût en prenant avantage des dispositions commerciales internationales. Néanmoins, « les Etats-Unis (se sont) engagés à promouvoir la protection de la propriété intellectuelle, y compris dans le secteur de la santé, parce que les droits de propriété intellectuelle jouent un rôle primordial dans l'innovation, le développement et la commercialisation de médicaments efficaces et non dangereux », a-t-il indiqué. Un responsable du ministère a rappelé que les Etats-Unis avaient adopté cette politique il y a dix-huit mois, lorsque l'administration Clinton avait accepté certaines pratiques, comme l'accord obligatoire d'une licence de médicaments aux autorités du secteur de la santé d'un pays pauvre ravagé par le SIDA.
En outre, une parlementaire américaine démocrate, Barbara Lee, a déposé un projet de loi appelant la Banque mondiale et le Fonds monétaire international à annuler la dette multilatérale des pays ravagés par le SIDA. Les pays pouvant prétendre à cette suppression devront avoir un taux d'infection d'au moins 3 %, selon ce projet, qui encourage à placer les économies ainsi réalisées dans des programmes de lutte contre la maladie.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature