« Il est curieux de voir quelle longueur de tube de caoutchouc on peut faire passer à travers le tube digestif. M. Palefski, de l’hôpital gastro-entérologique Montefiore à New York a raconté ce qui suit dans le “ New York Medical Journal ” : quarante-huit heures après l’introduction d’une sonde duodénale de 3m60 chez une femme de vingt-huit ans, celle-ci appela l’attention du praticien sur la présence d’une boucle de l’instrument qui faisait saillie hors de l’anus. Pensant que la sonde devait avoir été partagée en deux parties par suite du péristaltisme intestinal ou de la digestion subie du fait de l’action des sucs digestifs dans l’intestin grêle, M. Palefski tira en dehors de l’anus jusqu’à 2m40 de la sonde, lorsqu’à sa grande surprise, l’extrémité buccale commença à remuer, ce qui lui démontra que la continuité de l’instrument n’était pas interrompue. Reprenant alors cette extrémité buccale, l’auteur tira sur elle et fit rentrer ainsi par l’anus les 2m60 de sonde qui étaient sortis. La longueur de sonde qui était alors en dehors de la bouche correspondait exactement à ce chiffre.
Du reste, une radiographie fut prise après que l’on eût injecté dans la sonde une solution de bismuth. Cette radiographie est très démonstrative : on y voit la position contournée et sinueuse de la sonde. Le sujet n’éprouva aucun malaise à la suite de cette exploration si bien que l’auteur se demande s’il n’y a pas là un moyen nouveau de se rendre compte de certaines dispositions du tube digestif. »
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