Un rapport publié vendredi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle à un renforcement des politiques de lutte contre l’alcoolisme, responsable chaque année de 2,5 millions de décès dans le monde. La plupart des décès liés à l’alcool résultant de traumatismes, du cancer, de maladies cardio-vasculaires et de la cirrhose du foie. 6,2 % des décès d’hommes sont liés à l’alcool contre 1,1 % de femmes. Et 320 000 jeunes de 15 à 29 ans meurent chaque année de causes liées à l’alcool.
« Trop peu de pays ont recours à des options efficaces en matière de politiques pour prévenir la mortalité, la morbidité et les traumatismes liés à l’usage de l’alcool », déplore l’OMS. En mai 2010, les États membres de l’OMS ont approuvé une « stratégie mondiale » pour réduire l’usage nocif de l’alcool. Cette stratégie inclut des mesures fiscales visant à réduire la consommation nocive d’alcool, des mesures destinées à diminuer le nombre de points de vente d’alcool, l’augmentation des limites d’âge légales pour acheter de l’alcool, l’application de mesures efficaces contre l’alcool au volant, l’organisation de campagnes d’information et le développement du dépistage et de la prise en charge médicalisée de l’alcoolisme.
La semaine dernière, une réunion à Genève de responsables d’une centaine de pays a été l’occasion de lancer cette stratégie mondiale pour réduire l’usage nocif de l’alcool dans le monde. Selon l’OMS, la consommation d’alcool a récemment augmenté en Asie du Sud-Est et en Afrique mais s’est stabilisée en Europe, en Amérique du Nord et du Sud et en Océanie.
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